Dans le nouveau Testament, Marie – bien que sans péché et vierge – ne peut atteindre les Cieux au même titre que son « fils » . Les anges l’y aideront en la tirant vers le haut, en l’élevant.
L’oeuvre a été pensée initialement pour jouer avec les notions de « corps » et de poids : corps de la Vierge, corps de l’image et corps du regardeur.
La structure en elle-même avec les ressorts reprend les codes des cadres de l’époque baroque
Ici, l’action se revendique iconoclaste afin de mieux mettre en avant la puissance narratrice d’une image et que son média (son corps) en dit tout autant si ce n’est plus.
À l’instar du trampoline, le regardeur fait des rebonds et se retrouve dans un entre-deux à tous points de vue: dans le vocabulaire, dans le caractère spatial et enfin historique.
Vue de l’exposition N’oublions pas que le vertige se prend sur les hauteurs, La Fonderie / Kunsthalle, Mulhouse et Collection 10, Rennes